Après une économie à l’arrêt pour cause de Covid-19, l’année 2021 a été celle du rebond mais aussi des pénuries avec peut être un invité surprise, oublié depuis les années 80 : l’inflation. Elle est au cœur de l’actualité et préoccupe les ménages. Vous avez constaté l’envolée des prix à la pompe.
Qu'est ce que l'inflation ?
Selon l’INSEE, l’inflation se définit comme « une augmentation générale et durable des prix». Elle entraîne des répercussions néfastes pour l’économie, comme la dévaluation de la monnaie, ou encore la baisse du pouvoir d’achat des ménages.
Sommes nous en période d’inflation ? Les économistes hésitent encore à parler d’inflation même s’ils sont moins nombreux à en parler comme d'un phénomène transitoire.
La hausse des prix est mesurée par l'INSEE à partir d’un panier fixe de biens et de services. Si entre deux périodes distinctes, la variation est positive, alors il y a une hausse des prix. Ce panier contient cinq grands types de produits : l’alimentation, les produits manufacturés, l’énergie, les services et le tabac.
La hausse des prix récente est largement expliquée par celle de l'énergie (pétrole) qui compte pour la moitié des +3,5% observés entre janvier 2021 et janvier 2022 :
Vers un rebond durable des prix ?
Les économistes prévoient un retour de la hausse des prix vers les 2%, une fois les pénuries résolues. Nous proposons une lecture climatique du phénomène. Les pays mondiaux doivent aboutir à une quasi disparition des émissions de CO2 d'ici 2050. Cela devrait provoquer un rapatriement des productions dans les pays développés où la main d'oeuvre est plus chère ; cette dernière compte pour 50% à 60% des coûts de fabrication dans les différents secteurs. Les phénomènes climatiques pourraient provoquer une réduction des récoltes, synonyme de tensions sur les prix alimentaires.
D'ici là, le CO2 émis devra être payé. Si les prix ne s'emballent pas, on ne saurait être surpris d'avoir derrière nous la stabilité des prix.
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