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  • Photo du rédacteurVincent Auriac

Fin du diesel : Axylia dévoile le coût réel pour les Français : ça pique très fort...


Le sujet du diesel monte dans les unes des médias mais les Français n'en ont pas encore mesuré les pleins effets. Pourtant, leur patrimoine va souffrir. L'ISD (Impôt Sur le Diesel) est en route avec le taux confiscatoire de 100%. On va bientôt regretter l'ISF et les stars du foot sont mieux traitées. Explications.

Les grandes métropoles sont de plus en plus nombreuses à interdire le diesel dans les centres-villes. Paris, Madrid, Oslo ont pris les premières mesures comme le rappelait récemment Les Echos.

Et les nouveaux diesels (norme Euro 6) sont encore plus dangereux car ils multiplient les particules très fines, impliquées dans les cancers. En clair, à terme, pour des raisons de santé, ce sont bien tous les véhicules diesel qui vont être bannis, anciens ou neufs.

En attendant de mesurer à moyen long terme les effets positifs de ces mesures sur la santé, un impact peut d'ores et déjà être quantifié. La valeur économique des véhicules détenus par les particuliers va s'écrouler. De combien ?

Au 1er janvier 2017, il existait 22 178 720 véhicules particuliers diesel en France (source ministère du Développement Durable). L'âge moyen du parc automobile français est de 8 ans. En moyenne sur les huit dernières années, on peut considérer la valeur unitaire neuve d'un tel véhicule à 22 500 euros (source Argus).


Après application d'un coefficient de dépréciation, une voiture diesel âgée de 8 ans ne vaut plus que 9815 €.


Avec la fin du diesel en ville, la valeur de l'ensemble du parc diesel va virtuellement disparaître (une voiture qui ne peut pas rouler ne vaut rien). 9815 € s'envolent pour 22 178 720 véhicules soit 217 milliards d'euros !


La double peine est au bout du tunnel. En effet, pour un même plein, un véhicule diesel parcourt 27% de kilomètres en plus (source Statista). La fin du diesel annonce un perte de pouvoir d'achat conséquente pour ceux qui passeront du diesel à l'essence : nous pouvons la chiffrer à un maximum de 6 milliards € (si l'ensemble du parc était converti du diesel à l'essence et au prix unifié de 1,4 € le litre).


Après avoir été porté au pinacle, le moteur diesel sort donc par la petite porte et restera dans l'histoire comme un très mauvais produit de grande consommation, en termes financiers. Et ce, sans compter les coûts de santé qu'assument les Français, par leurs impôts cette fois.


Il y aurait une bonne nouvelle : la qualité de l'air devrait s'améliorer.


Quarante ans après la folle envolée du diesel, trois ans après le scandale Volkswagen, les gouvernements ont donc tapé au porte monnaie du consommateur pour obtenir un impact décisif. Le pollueur n'est pas toujours le payeur. Le signal prix reste d'une force inouïe. Plus fort que l'interdiction de la voiture !


Vincent Auriac

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